La trahison de Rembrandt - Alex Connor

Vous l’avez peut-être constaté, en ce moment j’essaye de vider un peu l’étagère PAL. Voici donc encore un roman qui s’y trouvait depuis quelques années car il ne m’inspirait pas plus que cela quand je l’avais reçu dans une box. En relisant le résumé je me suis dit « pourquoi pas ». Après lecture, mon avis est toujours le même : « pourquoi pas » 😂. Je vous explique ça tout de suite.
 
Je m’excuse d’avance pour cette chronique un peu longue mais j’avais pas mal de choses à dire sur ce roman. J’espère que comme moi vous allez persévérer et ne pas abandonner dès les premières
pages lignes. 
 
Titre : La trahison de Rembrandt
Auteur : Alex Connor
Genres : Roman, Thriller
540 pages aux éditions Prisma



 
La trahison de Rembrandt de Alex Connor est un thriller plutôt bien ficelé. J’ai été débordée par le nombre un peu grand de personnages mais, une fois passées les quelques longueurs du début, je me suis laissé prendre par le suspense. Le dénouement m’a globalement surpris.

 

 
 
Voici le résumé : 
« Vendre des lettres anciennes révélant un terrible secret sur le célèbre peintre Rembrandt au risque de provoquer l'effondrement du marché, Owen Zeigler, galeriste londonien aux abois, n'aura pas le temps de s'y résoudre pour sauver sa galerie de la faillite. Il sera assassiné comme d'autres avant lui, victimes d'un tueur particulièrement barbare qui s'inspire des tableaux du maître. Entre Londres, New York et Amsterdam, la vérité sur ces lettres maudites, dans un milieu tout en impostures et en contrefaçons, mettra-t-elle fin aux meurtres en cascade dans leur mise en scène effroyable ? Un périple palpitant au cœur de trois capitales artistiques majeures. » 
 


    Les personnages :

 
Dans La trahison de Rembrandt ils sont très nombreux. J’ai eu un peu de mal au début (même à la fin pour un ou deux d’entre eux) à mémoriser les prénoms et rôles de tout le monde. Je dirais que les protagonistes sont Marshall, son ex-femme Georgia, le « vieux sage » Samuel Hemmings et peut-être l’avocat Phillip Garday. 
 
Vers la fin du roman on découvre des liens entre certains personnages. Cela explique un peu pourquoi ils sont si nombreux. Mais bon, mon avis ne changera pas là-dessus : je préfère les thrillers avec peu de personnes impliquées dans l’histoire. 
 
Une autre conséquence de ce nombre important de personnages est qu’on est amené à suspecter tout le monde. C’est peut-être un plus pour le suspense mais personnellement ce n’est pas ce que j’apprécie le plus. Au final on ne se sait jamais quoi penser. Je préfère 1000 fois soupçonner une personne du début à la fin et me faire surprendre lors du dénouement. Là on a à peine le temps de suspecter quelqu’un qu’on se reporte sur quelqu’un d’autre et ainsi de suite.
 
Dernier point : certains personnages de La trahison de Rembrandt ne sont vraiment pas cools, assez malhonnêtes et mauvais. Cela m’a donné une image du monde de l’art pas très positive. L’autrice étant elle-même peintre, peut-être a-t-elle profité de ce roman pour vider son sac et/ou se venger de certains galeristes ? En tout cas ça ne m’a pas donné envie de m’intéresser à ce milieu, je reste donc à mes livres 😁 
 

    L’intrigue : 

 
J’ai trouvé l’intrigue de La trahison de Rembrandt un peu longue à démarrer. Je pense que cela est dû à la complexité du milieu de l’art et au grand nombre de personnages. 
 
En revanche dès que les péripéties se sont accélérées j’ai pris goût à cette lecture. Je me suis complètement laissé prendre. Il y a quand même pas mal de descriptions et de retours en arrière que je ne juge pas super utiles et qui transforment ce roman en pavé de 500 pages. 
 
Cette impression de longueur s’est renforcée juste avant d’arriver au dénouement. En voulant faire durer le suspense, je trouve qu’on a plus une impression de tourner en rond et de ne plus avancer. Certes on a envie de connaître la fin (surtout après avoir avalé 400 pages sur 500) mais lire toutes les pensées du héros m’a un peu démotivée par moment je l’avoue.  
 
Point positif pour moi : la construction du roman. Les fameuses « lettres de Rembrandt » sont dévoilées au fur et à mesure du livre. Une de temps en temps, intercalée entre les chapitres de l’histoire. J’ai bien aimé et cela m’a aidé à ne pas lâcher le livre au début, quand j’avais un peu de mal à accrocher. 
 
 

    Le dénouement : 

 
Je devrais plutôt dire les dénouements, car il y en a en fait 2. 
 
Le premier concerne la résolution de l’enquête de Marshall pour retrouver l’assassin de son père. Celui-ci m’a plu car j’ai été surprise. Cela m’a confortée dans mon avis que La trahison de Rembrandt n’est finalement pas un si mauvais thriller que je pouvais le penser lors des premières pages. 
 
Le second dénouement me laisse un peu plus sur ma faim. Il s’agit d’une dernière révélation qui change un peu la compréhension du reste de l’histoire. Il n’est pas nul à proprement parlé mais je l’avais personnellement vu venir de très très loin. Cela a gâché mon effet de surprise, j’ai donc été un peu déçue sur ce point. 

 

    Conclusion :

 
La trahison de Rembrandt est un thriller plutôt bien ficelé. J’ai été débordée par le nombre un peu grand de personnages mais, une fois passées les quelques longueurs du début, je me suis laissé prendre par le suspense. Le dénouement m’a globalement surpris mais j’ai malheureusement vu venir la dernière révélation. C’est dommage pour moi. 

En conclusion je dirai que c’est un roman à lire si vous aimez les intrigues assez longues et les enquêtes où on ne sait jamais vraiment qui soupçonner. 


Pour les adeptes de thrillers percutants et de retournements de situations je vous conseille plutôt ces livres : L’affaire Jeansagne de Céline Hugues ou Abîmes de Sonja Delzongle

Vous pouvez également consulter toutes mes lectures ici, ou plus spécifiquement les thrillers ici
 

A bientôt 
👋
 
 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La veuve des nuits de noces - Alexa Keas

Immergés - Alexandra Pieteraerents

Marche ou crève – Stephen King